Texte latin original
Salmonius maternus Humberto suo.
Quod me doctorum celebras Humberte virorum
In numero : laudes exequerisque meas.
Vertice sublimi videor : contingere celum
Tanta meis crescunt gaudia pectoribus.
Quare agimus merite grates Humberte camene
Laus summa Aoniis est placuisse viris.
Texte latin modernisé
Salmonius Maternus Humberto suo.
Quod me doctorum celebras, Humberte, virorum
In numero laudes exequerisque meas,
Vertice sublimi videor contingere caelum,
Tanta meis crescunt gaudia pectoribus.
Quare agimus meritae grates, Humberte, Camenae,
Laus summa Aoniis est placuisse viris.
Traduction en français
Salmon Maternus à son cher Humbert.
Parce que tu me célèbres, Humbert, parmi le nombre
Des hommes savants et que tu t’attaches à mes louanges,
Je crois toucher le ciel au sommet élevé,
Tant la joie grandit en mon sein.
C’est pourquoi je rends grâces, Humbert, à la Muse qui l’a mérité,
Car la plus grande louange est d’avoir plu aux hommes d’Aonie.
*
L’ouvrage d’Humbert de Montmoret dont est extrait ce poème composé de trois distiques élégiaques se trouve ici : il s’agit des Duodecim silve.